lundi 12 mai 2014

Je reviens longtemps après, et encore les rythmes scolaires!

     Après une longue interruption, je reprends ce blog. Il y a tellement à dire que personne ne dit!
     J'ai été très occupée pendant un an, j'avais une maison pleine et j'ai consacré le temps restant à retravailler la méthode de lecture que j'avais élaborée pour ma classe de CP avec le but d'essayer de la faire éditer. Je n'ai pas complètement terminé.
     Le nouveau ministre a accepté l'héritage et essaie d'aménager la loi sur les rythmes scolaires pour qu'elle soit un peu mieux accueillie et qu'elle soit plus facile à appliquer. Cela ne vient apparemment à l'idée de personne de suggérer qu'il serait sage de renoncer à une réforme qui pose tant de problèmes et coûte très cher.
    La loi veut adapter le temps scolaire au rythme d'attention de l'enfant dans le but d'une meilleure acquisition des connaissances et pour éviter de fatiguer les enfants. Tout d'abord la fatigue supposée des enfants dépend surtout du rythme de vie des familles, de l'heure du coucher, du travail scolaire qui traîne trop tard le soir.  Ensuite l'acquisition des connaissances dépend de l'efficacité des méthodes pédagogiques, du bon sens, de l'exigence bienveillante de l'enseignant, c'est cela qui fait réussir.
    Comme je l'ai sûrement déjà dit, dans ma classe de CP, j'avais pris la liberté d'adapter le rythme de travail de la classe aux besoins des élèves. J'arrêtais donc la classe, un jour sur deux à peu près, une heure avant la sortie et dans la classe je faisais une heure de soutien avec ceux qui en avaient besoin, en les prenant un par un. Pendant ce temps, les autres, les 3/4 de la classe, lisaient, dessinaient, prenaient des jeux de société et cela se passait très bien sans fatigue, sans loi, sans débat inutile. Il suffit de faire confiance au bon sens des enseignants et de les libérer du carcan pédagogique 
    On peut se demander quelle réflexion précède la naissance d'une réforme, celle qui a fait la semaine de 4 jours comme celle qui veut revenir, d'une façon très compliquée, à la semaine de 4 jours 1/2. Quel gaspillage de temps, de moyens pour ces réformes qui ne servent à rien, coûtent cher, énervent tout le monde et dans lesquelles l'intérêt de l'enfant n'est pas démontré.
   La plus grande sagesse serait de renoncer, je pense que renoncer, parfois, c'est avancer!

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