lundi 11 juin 2012

Merci

        Je remercie tous ceux qui soutiennent mon projet et lui apportent leur généreuse contribution. Dès que j'aurai un peu avancé dans sa réalisation , je leur enverrai un message par e-mail ou par la poste.
    Je continue à chercher des soutiens et surtout des mécènes, c'est difficile. La période électorale n'est peut-être pas propice mais elle peut l'être aussi, je ne sais pas, je pense que cela demandera un peu plus de temps que je le pensais. Je ne me décourage pas.
   D'après les résultats d'hier soir, le ministre de l'Education nationale a des chances de rester en place et je prépare une lettre lui proposant ce projet de refondation de l'école. Il a même lui-même employé cette expression, il donne l'impression de vouloir être efficace même si les réformes annoncées, celle des rythmes scolaires comme la suppression des notes, ne transformeront pas l'apprentissage des élèves. Ils ne liront pas mieux, ni ne compteront mieux pour cela.
   Mon choix n'était pas le parti nouvellement au pouvoir mais cela ne me dérangerait pas du tout de travailler pour lui, l'école ne doit être ni de droite, ni de gauche et mes opinions politique ne sont d'aucune importance face à la situation dramatique de nombreux écoliers. Je vais essayer de le convaincre de faire l'expérience que je propose, j'espère qu'il est assez libre et audacieux, et surtout déterminé à tout essayer sans limites idéologiques pour réussir sa refondation. De toutes façons, la droite n'avait pas de meilleures idées pour l'école, refusant elle aussi de s'interroger sur les méthodes pédagogiques.

samedi 2 juin 2012

Et l'écriture ...

    Savoir lire, et bien lire, est ce qu'il y a de plus important pour l'enfant qui commence sa scolarité. L'enseignant le sait et même s'il utilise comme tous ses collègues la méthode semi-globale, il essaie de bien faire, se renseigne, se fait aider. Et puis comment choisir une méthode quand on n'en connaît qu'une seule?
    C'est beaucoup plus difficile d'apprendre à écrire à un enfant. C'est un apprentissage, à priori simple, dont on parle peu et qui est très mal fait. Les enfants qui entrent en CP, écrivent, dessinent depuis 2 ou 3 ans. La plupart du temps on les a laissés choisir seul ou presque comment tenir leur crayon, positionner leur feuille. Au début de ma 1ère année de CP, j'ai vu tous mes élèves, leur feuille bien droite devant eux,  les droitiers écrivaient  de côté, en crabe, la main à droite de la ligne d'écriture, les gauchers, la main à gauche sur la ligne d'écriture donc passant sur ce qu'ils venaient d'écrire ou bien la main au-dessus de la ligne, poignet cassé vers l'intérieur.
   Pourtant dans le petit livre sur les programmes de l'école qu'on trouve partout, il est expliqué que, pour écrire, on doit placer la feuille ou le cahier dans l'axe du bras. C'est l'un des rares conseils justes et utiles de ce petit livre. Les droitiers comme les gauchers doivent incliner leur feuille vers l'intérieur, poser leur main sous la ligne d'écriture, le mouvement des doigts, souple et vertical, forme les lettres, le bras en glissant vers la droite permet d'avancer en écrivant sur la ligne. Ceci est très important pour les gauchers.
   Quand une mauvaise habitude est prise, c'est très difficile de la faire changer. Et beaucoup d'écoliers et de collégiens dont l'écriture est illisible et sale ont besoin de graphothérapeutes.   Avec les orthophonistes qui rééduquent les très mauvais lecteurs, cela fait beaucoup de monde pour reprendre les apprentissages élémentaires, sans forcément réussir!