dimanche 28 septembre 2014

Et maintenant plus de redoublement!

     Bonne idée, je suis pour! 
   Mais pas du tout applicable aussi rapidement que lancée. Ce ne peut être que l'aboutissement d'un long processus qui rendra le redoublement enfin inutile. Sinon ce ne sont pas 150 000 élèves qui décrocheront et quitteront l'école sans le moindre diplôme, mais bien, bien plus.
    Les élèves qui ont bien acquis les bases indispensables à toute progression n'ont pas besoin de refaire 2 fois la même classe. Il faudrait donc que le niveau des petits Français remonte, qu'ils sachent tous bien lire et bien compter en quittant l'école primaire, et c'est tout à fait réalisable. 
    La façon d'enseigner est de première importance pour que l'enfant apprenne, comprenne et acquière connaissances et compétences. Toutes les méthodes ne se valent pas et il faudrait les évaluer. Mais aucun ministre n'en a encore eu l'idée!
        Les petits Français lisent mal, c'est connu et cela ne s'arrange pas. Or la lecture est l'entrée pour toute connaissance. On pourrait commencer par changer les méthodes de lecture et faire utiliser la méthode strictement syllabique. En peu de temps on verrait les élèves mieux réussir. Ce n'est pas compliqué, il faut seulement le courage de dire la vérité!
     

mercredi 17 septembre 2014

Supprimer les notes? Encore!

       On tourne en rond et moi aussi!
            Il faut évidemment garder ce système simple d’évaluation, facile à utiliser pour l’enseignant, facile à lire pour les parents, je l'ai déjà dit et je répète. Je connais bien les enfants, je suis mère de 5 enfants, grand-mère 18 fois et professeur des écoles en retraite. Ce qui traumatise l’enfant, ce n’est pas la mauvaise note, c’est de ne pas y arriver, de se voir moins réussir que les autres, de ne pas comprendre, ne pas trouver la réponse, que le résultat soit noté ou non. C’est cela qui rend l’enfant malheureux.
         Il faut donc faire réussir les enfants et ça, c’est le travail de l’enseignant qui doit prendre l’enfant là où il en est et le faire progresser. Il faut expliquer à ses  élèves au début de l’année  ce que représente une note, à quoi elle sert,  qu’un bon élève,  c’est d’abord un élève qui fait des progrès, que c’est bien d’avoir 10/10 mais que c’est très bien quand on a 3/10 de passer à 5 ou 6.  C’est vrai qu’il est difficile maintenant de faire réussir les enfants parce que les méthodes les plus couramment employées  ne permettent pas une bonne acquisition des bases,  empêchent même les enfants d’apprendre et les laissent en grande difficulté. Et plus on avance, plus c'est difficile à rattraper.
        Il n’y a aucune souffrance si la note est expliquée, si le moindre progrès est valorisé, si l’enfant se sent aidé. Et je crois que pour apprendre la vie qui n’est pas toujours rose, il n’est pas forcément bon de supprimer toutes les petites épreuves que l’enfant peut rencontrer. Il faut l’accompagner, l’aider à les accepter. Beaucoup d’enfants sont confrontés à de plus graves traumatismes  comme  la séparation de leurs parents, la maladie, la mort, des accidents dans leur famille.
        Et puis pensons aux élèves qui sont contents d’avoir de bonnes notes et que l’envie d’en avoir encourage à travailler. C’est une motivation d’enfant. Il y a 20 ou 30 ans non seulement on notait les élèves mais on les plaçait. Un de mes enfants, après un déménagement et un changement d'école (autre petit traumatisme) dans les derniers de la classe au début de l’année, avait décidé d'arriver à être premier et au mois de juin il a été premier.
     Pour faire réussir les enfants et les rendre plus heureux, il y a d'autres choses à faire que de casser le thermomètre qui informe clairement sur la santé scolaire, il faut évaluer les méthodes d'apprentissage et recommander les plus simples et les plus efficaces car un enfant heureux et épanoui, c'est un enfant qui réussit.