dimanche 16 septembre 2012

Contre la violence: la liberté de choisir l'école.

  Dès la rentrée la violence est là: violence des élèves, violence des parents et ce scandale des enseignants agressés. Ces manisfestations de violence sont les symptômes d'un malaise réel, celui des élèves qui ne savent pas où ils vont, celui des parents devant les difficultés de leurs enfants, elles sont les conséquences de la crise de la famille, de celle de l'éducation et de la perte d'autorité qui caractérise ces 30 dernières années.
  D'une éducation positive et incitative ( il y a bien longtemps!) on est passé à une éducation négative qui vise surtout à dénoncer le mal et je ne crois pas qu'on éloigne le mal en le mettant à la une. A une époque on donnait à lire aux enfants la vie d'hommes ou de femmes exemplaires ou la vie des saints, c'était tout de même plus formateur que le rappel incessant de tout le mal dont l'homme est capable (racisme, viol, drogue, etc ...). "Il vaut mieux enseigner la vertu que condamner les vices" écrivait Comte-Sponville il y a quelques années dans son "Petit traité des grandes vertus".
   Tous les ministres ont essayé de combattre la violence à l'école qui n'est pas un phénomène nouveau, ils ont demandé aux enseignants de faire de l'éducation civique. Maintenant on lance la morale laïque, les mots changent mais rien ne changera.
   Il y a 2 sortes de violence, l'une, visible, choquante et inquiétante, celle des coups qu'un élève porte à son professeur et l'autre, invisible, celle de la maltraitance pédagogique qui empêche un enfant d'apprendre facilement. Celle-ci est en partie cause de l'autre.Sont en cause aussi le laxisme à l'école comme à la maison, le manque de respect des élèves qui parlent d'égal à égal à leurs professeurs, la perte des moyens de faire respecter l'autorité, la victimisation des enfants issus de quartiers difficiles à qui on donne des excuses.
  Alors la morale, pourquoi pas? Il faut surtout que les enfants puissent s'épanouir en apprenant avec des méthodes faciles, logiques, progressives, dirigés par des enseignants à l'autorité et à l'exigence  bienveillantes.
   Il faudrait surtout donner aux parents le droit de choisir l'école de leurs enfants, ils se donneraient plus de mal pour les éduquer, deviendraient plus exigeants, pour que leurs enfants soient admis dans l'école qu'ils auront choisie. Ce serait une mesure de justice, ce désir de choix existe mais la possibilité de choisir est une sorte de privilège pour quelques uns de ces Français qui ont l'égalité des droits comme devise.

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