samedi 26 janvier 2013

Donner un espoir de réussite

    Dans la presse, hier, Monsieur Devedjian donne des pistes pour la reconstruction de l'UMP et pense qu'il faut décloisonner ce parti et permettre le "foisonnement des idées". Les idées, les bonnes idées, les idées de bon sens qui souvent viennent du terrain de la vraie vie, c'est justement ce qui manque et il ne suffit pas de les donner ni de les dire.
   Pour rassembler les troupes, les remotiver, gagner les élections et se tourner vers l'avenir, il n'y a pas mieux qu'un bon projet. Cette expérience que je veux faire d'autres méthodes dans une école spécialisée dans les apprentissages élémentaires et le rattrapage pourrait devenir le laboratoire de l'opposition.
   Les parents d'élèves qui sont presque tous des électeurs apprécieraient que leurs enfants réussissent mieux. Et si Monsieur Devedjian souhaite que l'opposition reprenne Colombes, Clichy, Asnières ou Paris, qu'il contribue donc avec son parti à démontrer "en vrai" dans ces villes que c'est possible de construire une autre école.
    C'est d'abord au Conseil général des Hauts-de-Seine que j'ai proposé mon projet il y a quelques années; il avait créé un pôle universitaire et il me semblait qu'il aurait pu aussi créer une école primaire mais non, il ne pouvait pas! Je crois que manquaient les convictions, la volonté, le souci de nos enfants , comme chez tous ceux, responsables politiques de droite, de gauche ou du centre, à qui j'ai aussi proposé ce projet. Mes propres opinions politiques ne sont d'aucune importance face à la gravité de la situation de l'école, face à ma détermination à la reconstruire  et à faire qu'elle remplisse sa mission d'instruction. L'école n'est ni de droite, ni de gauche, qu'importe la personne ou le parti qui adoptera mon projet.
   Je crois que chez nos dirigeants, chez les experts qui les conseillent et au ministère , personne ne se soucie de comprendre comment un enfant apprend, ne se met à sa place, ne cherche vraiment comment le faire réussir.
    Si on commençait à travailler avec coeur et bonnes méthodes à la  réussite de tous les petits Français,  le moral de leurs parents remonterait sans aucun doute.  Faire baisser le chômage, c'est très difficile, même si des expériences, d'autres voies  sont possibles; montrer, dans une école, qu'il existe des méthodes plus efficaces, c'est facile et la démonstration serait rapide. Alors pourquoi attendre et laisser faire ce qui ne marche pas, et cela, depuis des années?
   
   
  
  

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